Pour autant, je ne néglige pas les finances publiques. Nous devrons continuer à examiner avec attention, le moment venu, les finances publiques. C'est pour cette raison, du reste, que j'ai proposé, dans mon intervention, de cantonner la dette liée à l'épidémie de covid-19 afin de reconnaître l'existence de cette dette liée à une situation économique exceptionnelle, comme cela se produit très rarement, suite à des crises économiques particulièrement graves ou des guerres.
Nous proposons donc de cantonner cette dette et, pour la rembourser, de fixer un échéancier qui pourrait courir, par exemple, une vingtaine d'années, jusqu'en 2042. De la sorte, nous assurons que cette dette, mise à part parce que liée à des circonstances exceptionnelles, sera bien remboursée.
Rassurez-vous, nous conservons le souci des finances publiques mais c'est une préoccupation de long terme. Pour l'heure, nous devons avant tout nous inquiéter de redresser l'économie française et de soutenir nos entreprises.