Même avis que M. le rapporteur général, auquel j'ajouterai quelques observations plus générales.
Tout d'abord, nous cherchons ici à adopter des mesures de relance qui débloquent l'épargne des Français. Ils auront déposé près de 100 milliards sur leurs comptes à vue et sur leurs plans d'épargne d'ici à la fin de l'année 2020. L'objectif n'est pas de gonfler cette épargne, mais au contraire de la consommer.
Ensuite, je rejoins l'avis du président de la commission des finances concernant le développement des plans d'épargne en actions et des plans d'épargne entreprise, et nous y sommes favorables. Je suis prêt à ce que nous examinions dans les semaines qui viennent si certains dispositifs peuvent être adoptés pour les soutenir dans le cadre du plan de relance, en associant Jean-Noël Barrot à la réflexion. Nous avons déjà fait beaucoup en ce sens avec la loi PACTE, avec de bons résultats sur l'actionnariat salarié. Pouvons-nous faire plus ? Pourquoi pas. Mais, je le répète, ce n'est pas cela qui permettra de relancer l'économie française.
Enfin, nous sommes extrêmement favorables à l'intéressement et la participation, et la loi PACTE a également fait beaucoup pour les développer. Nous sommes prêts à aller plus loin pour soutenir le pouvoir d'achat des salariés, mais ces mesures auront leur place dans des textes à venir.