Il a pour objet d'étendre la durée du dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires jusqu'à septembre 2020.
Il n'est pas possible de rattraper toute l'activité en quelques semaines quand 35 % de l'économie ont été à l'arrêt durant deux mois. Nous risquons d'assister, hélas, à une augmentation du chômage. Or le moyen de relancer l'économie est d'encourager les salariés à consommer plus, ce qui implique que leurs revenus augmentent. Il faut donc aider le patronat en défiscalisant les heures supplémentaires.
Chacun connaît l'adage « trop d'impôt tue l'impôt », illustré par la courbe de Laffer. L'objectif, au contraire, est de donner à tous les salariés la possibilité de consommer plus durant la période estivale dite « bleu-blanc-rouge ». Ce sera gagnant-gagnant. En exonérant les heures supplémentaires durant trois mois supplémentaires – je ne dis pas jusqu'à la fin de l'année – , nous favoriserons une meilleure organisation du travail, laquelle aura un effet bénéfique sur la production, sur la richesse et, in fine, sur l'emploi.
C'est donc pour soutenir les salariés que nous souhaitons appliquer la défiscalisation durant la période de relance et non pas seulement pendant la crise sanitaire.