Monsieur le rapporteur général, j'admets que nous avons commis l'erreur de fonder nos amendements sur la valeur de vente des produits. Je comprends votre argument. Toutefois, vous ne pouvez pas affirmer que tout est fait pour les entreprises concernées dans le présent projet de loi de finances rectificative.
Certes, il prévoit des reports de charges pour quatre mois, mais les annulations de charges ne concernent que les entreprises dont la perte de chiffre d'affaires est supérieure ou égale à 80 % de celui-ci. J'espère bien que compte tenu des faibles chiffres d'affaires réalisés dans le secteur agricole, aucune petite entreprise, aucun fermier n'auront subi une telle perte – car dans ce cas, non seulement l'agriculture française est à genoux, mais elle n'a plus de perspectives ni même d'existence !