Si le Président de la République s'interroge sur l'intégration de l'écocide dans le droit français, je vous interroge en retour, madame la ministre de la justice, sur son application à l'action du gouvernement !
Hier matin, dans la mise en scène verte du jardin de l'Élysée, le Président de la République organisait son alibi, embrassant la quasi-totalité des propositions présentées par les membres de la convention citoyenne pour le climat. Mais hier soir, il se démasquait et abandonnait la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, en affichant un symbole politicien : l'arrêt du centre nucléaire de production d'électricité de Fessenheim.