La priorité de la France, en lien avec nos partenaires européens et arabes, est bien sûr d'éviter qu'une telle situation se produise. Nous mobilisons les membres de l'Union européenne, nous appelons le gouvernement israélien à s'abstenir de toute mesure unilatérale, en particulier d'une annexion. Notre message est clair : nous pourrions faire beaucoup avec Israël si nous coopérions, mais nous ne reconnaîtrons aucune modification des frontières établies en juin 1967 qui ne serait pas agréée par les deux parties. Compte tenu de sa gravité, une décision d'annexion ne pourrait rester sans réponse.