Madame Meunier, laissez-moi vous remercier d'avoir participé aux travaux du Ségur de la santé. S'agissant d'enjeux tels que l'hôpital, la représentation nationale tout entière devrait participer, interpeller, faire remonter ses propositions ; c'est ce qui nous permettra de progresser collectivement.
Vous faites le bilan des trois dernières années. D'abord, je ne peux vous laisser dire que le Président de la République aurait dénigré la loi du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, concrétisation du plan « ma santé 2022 ». Tout au contraire, il a dit que c'était une excellente loi et qu'il fallait en accroître la portée et les conséquences dans l'ensemble du territoire. Pour ma part, je suis remonté aussi loin que le permettaient les archives du ministère : à quel moment avait-il été proposé une revalorisation des salaires concernant plus de 1,5 million de personnes qui s'occupent de nous quand nous sommes malades, pour plus de 6 milliards d'euros ? C'est la proposition que nous avons faite aux syndicats. Figurez-vous que je ne lui ai pas trouvé de précédent.