Vous posez la question de la réorganisation de l'autonomie dans les territoires, de la possibilité de relations fluides entre la ville et l'hôpital, entre le sanitaire et le médico-social. Comment faire davantage confiance aux équipes médicales et s'appuyer sur leur dynamisme ? Comment faire vivre la démocratie sanitaire, éviter une verticalité excessive ? Comment expérimenter, changer les modes de financement, articuler les différents secteurs ? C'est exactement l'objet de ce Ségur de la santé ; ce sera l'objet des propositions que nous ferons dans quelques jours aux partenaires sociaux, qui se sont réunis en nombre autour de nous pour travailler à la réforme du système de santé. Je me réjouis par avance à l'idée que vous-même vous réjouirez de ces propositions. Les Français apprécieraient un tel consensus après l'épidémie que nous avons vécue.