Je ne peux pas vous dire autre chose.
Dès lors qu'une infirmière a exercé dans un service hospitalier du Bas-Rhin durant l'épidémie du covid-19, je ne vois pas pourquoi elle ne recevrait pas cette prime. Je vous propose par conséquent de me soumettre personnellement ce cas. Ce sera un meilleur moyen pour trouver une solution et réparer d'éventuelles erreurs que de jeter l'opprobre sur une prime qui a le mérite de récompenser, en urgence, un grand nombre de soignants – même si j'ai bien entendu que le manque d'équité territoriale, qui s'explique par la disparité avec laquelle le virus a frappé notre pays, affectant davantage votre département que les autres, puisse faire débat.
Croyez-moi, nous avons revu les critères à de nombreuses reprises et nous avons contacté chaque directeur d'agence régionale de santé pour, finalement, autoriser les directeurs d'hôpitaux où la prime maximale n'était pas distribuée, à attribuer une gradation de la prime s'ils le souhaitaient.
De même, tous les soignants des EHPAD recevront une prime défiscalisée et désocialisée d'au moins 1 000 euros, quel que soit, là encore, leur statut. Elle s'élèvera à 1 500 euros dans les quarante départements les plus touchés par l'épidémie.