Hier, à Meseberg, nous avons vécu un moment inédit et décisif pour la France, l'Allemagne et l'Europe. Pour la première fois, à la suite de l'initiative franco-allemande du 18 mai dernier, la France et l'Allemagne ouvraient en commun le chemin de leur présidence de l'Union européenne. Demain, ce sera l'Allemagne puis, dans un an et demi, ce sera au tour de la France. Après avoir travaillé avec Angela Merkel pendant trois années au cours desquelles l'engagement inlassable du Président de la République pour une Europe forte, souveraine et solidaire, ne s'est pas démenti, ils ont décidé d'unir leurs forces pour que l'Europe réussisse.
Ce moment est d'autant plus décisif que le calendrier est déterminant car nous avons une obligation de résultat : nous devons rassembler les Vingt-sept en juillet autour d'un accord sur le projet de budget présenté par la Commission européenne. C'est notre mission commune.
C'est aussi la mission que je mène au service du Président de la République. Après m'être rendue en Autriche et aux Pays-Bas, je pars ce soir en Suède car nous devons convaincre chaque État membre que le plan de relance est bon pour tous les peuples et pour tous les pays européens.