Nous soutiendrons la position du rapporteur général et nous voterons contre ces amendements. Ce n'est pas par dogmatisme, et j'espère vous en convaincre.
Nous avons voté ce dispositif l'année dernière, lors de l'examen du projet de loi de finances, non par dogmatisme. Je comprends qu'il faille soutenir la filière du bâtiment. D'ailleurs, j'ai reçu certains de ses membres, la société BTP 63, dans mon bureau, et je leur ai expliqué que je ne soutiendrais pas ces amendements, car d'autres moyens existent. En particulier, ce secteur a besoin de trésorerie – certaines mesures de ce texte vont dans ce sens – et de lisibilité sur le long terme, ce qui suppose d'adopter le dispositif de la prime climat, que nous proposons. C'est une bonne décision que d'avoir progressivement transformé le crédit d'impôt en prime pour certaines catégories mais il peut demeurer difficile, pour certains propriétaires, de payer un reste à charge, même minime.
Nous proposons donc de créer, avec le soutien de la caisse des dépôts, une prime climat qui permettra d'engager une rénovation globale du logement plutôt que de procéder par à-coups – la fenêtre, puis la chaudière ou les combles.
Pour certains dossiers, c'est vrai, une aide est nécessaire. Je vous invite, chers collègues de droite, à voter l'amendement qui tend à instaurer cette prime climat, parce qu'il donnera du travail au secteur du bâtiment pour de nombreuses années.