Il y a là une contradiction avec le discours que tient le Gouvernement au niveau européen, où il pousse les feux en réclamant un plan de relance immédiat et en stigmatisant ceux qui, comme les Pays-Bas, demandent pourquoi et comment faire. En France, au contraire, il dit : « Attendons de voir. » Vous parlez de trésorerie ; c'est une chose, mais nous parlons ici, chose plus importante encore, du chiffre d'affaires des entreprises et des investissements, qui sont un moyen de l'augmenter.
Ce n'est pas en septembre qu'il faudra intervenir, c'est maintenant, y compris pour d'autres crédits d'impôt. Je signale que l'Allemagne a déjà fait adopter un plan de relance nationale par son parlement. L'Italie, qui y travaille depuis le 10 avril, vient aussi de présenter le sien. Et, à nous, on annonce vaguement, pour l'été, un plan de relance qui sera présenté en septembre.