En tant que rapport spécial pour le CITE, depuis transformé en prime, je déplore le sectarisme avec lequel on utilise le budget. Si l'objectif est de réduire les émissions de CO2, il faut reconnaître que la réintroduction des chaudières à gaz dans le dispositif aurait un impact réel. À force de viser l'épure et de se focaliser sur l'électrique, on a tendance à oublier la multiplicité des moyens de chauffage et l'avancée que cette mesure représenterait pour certains ménages.
Je regrette que, pour des raisons budgétaires et idéologiques, l'on rejette ces amendements, comme tout à l'heure l'extension du crédit d'impôt aux neuvième et dixième déciles. Ils alimentent en effet très largement le budget de l'État, et nous sommes heureux d'avoir leurs ressources ; on pourrait aussi, parfois, les faire bénéficier de certaines aides de l'État.