Or une telle baisse est très significative, et beaucoup de nos compatriotes verront leurs revenus décroître sans que cette baisse atteigne pour autant 10 %. Ainsi, une personne qui a connu un chômage partiel pendant un deux ou trois mois subira une perte de revenus de 15 % par mois, ce qui ne représentera pas 10 % sur l'année – cela correspondra à moins d'un mois de perte.
Étant donné qu'un grand nombre de nos concitoyens verront leurs revenus baisser, je propose que le taux puisse changer à partir d'une perte de revenus de 5 % plutôt que de 10 %, ce qui évitera de pénaliser ceux dont la chute de revenus est comprise entre ces deux niveaux. Dans la logique du prélèvement à la source, qui permet de faire évoluer le taux, saisissons cet avantage, mais soyons moins restrictifs dans les conditions applicables.