Nous vous proposons des recettes, à hauteur d'1 milliard d'euros, ce qui n'est tout de même pas rien. C'est une variante de la taxe Valjean, madame la secrétaire d'État, à propos de laquelle j'ai dit, il y a quelques jours, qu'on ne devait pas rencontrer les mêmes Valjean dans le 16e arrondissement et à Dieppe. Je ne suis pas sûr que tout le monde ait vécu le confinement de la même manière ni que la crise soit la même pour tout le monde. Vous reconnaissez d'ailleurs vous-même que des gens ont continué à amasser du pognon en dormant, en se confinant, en épargnant. Pendant ce temps, d'autres ont vu leur pouvoir d'achat égratigné. Nous proposons donc de mettre à contribution d'une manière exceptionnelle les hauts revenus. Tant que vous le refuserez, la justice fiscale ne sera pas au rendez-vous et le consentement à l'impôt sera empêché. Vous avez décidé de protéger les riches parce qu'ils sont de votre camp et de mettre à contribution les plus pauvres parce qu'ils sont les plus nombreux. Voilà qui ne va pas, dans votre projet de société.