Monsieur le rapporteur général, je souscris pleinement au fait que vous ne teniez pas compte de l'établissement dans lequel travaille une aide-soignante ; qu'elle exerce dans le privé ou le public, elle doit bénéficier des mêmes exonérations. Je soutiens totalement la logique de votre amendement, qui consiste à rétablir l'égalité en matière d'exonérations fiscales et de cotisations sociales.
Mais poussons le raisonnement jusqu'au bout : qu'elle ait travaillé dans le privé ou dans le public, dans le médico-social ou à l'hôpital, une aide-soignante a fait le même boulot et elle doit donc percevoir la prime.
Je comprends que l'État ne peut pas tout et que, selon le type d'établissement, il revienne à l'assurance maladie, au département ou à la structure – si elle est privée et n'est pas habilitée à l'aide sociale – de financer les primes. Je vous demande seulement de vous assurer que la prime est bien versée à tout le monde. Vous avez la possibilité de négocier avec les groupes privés ainsi qu'avec l'ADF, l'Assemblée des départements de France, car une seule chose compte : toutes les aides-soignantes et tous les infirmiers ont fait le même sale boulot !