Monsieur le rapporteur général, votre solution sera la source d'injustices criantes. Certains personnels de l'ADMR, par exemple, toucheront la prime – ce sera le cas en particulier pour les personnels des SSIAD, les services de soins infirmiers à domicile – , alors que d'autres, comme les auxiliaires de vie, n'auront rien, à moins que le département n'intervienne. Or, comme l'a indiqué M. de Courson, tous ne peuvent pas payer, et, quand ils interviennent, ce n'est pas à la même hauteur. Il y a donc des traitements différents selon le statut de la personne – certaines auxiliaires de vie dépendent du secteur public – , la structure d'emploi et le département.
L'injustice est d'autant plus intolérable que nous parlons de professionnels qui sont déjà oubliés. Je rappelle que les auxiliaires de vie, durant la crise, sont allés de foyer en foyer, en prenant des risques sans être toujours équipés comme il aurait fallu, en travaillant souvent à temps partiel, comme l'a rappelé Mme Louwagie, pour des bas salaires, afin de s'occuper de nos parents et de nos grands-parents. Le sujet est très sensible sur les territoires ; j'espère que vous trouverez une solution pour que tout le monde bénéficie de la prime.