Le groupe de télécommunications Nokia a annoncé son intention de supprimer 1 233 emplois en France, soit un tiers de ses effectifs.
Il s'agit du quatrième plan social depuis le rachat d'Alcatel-Lucent par Nokia en 2016. Alors que Nokia a perçu 280 millions d'euros au titre du crédit d'impôt recherche, ce groupe sacrifie la recherche et le développement, au risque de voir disparaître le dernier fabricant d'équipement de télécommunications en France. Alors qu'il est question de reconquérir notre souveraineté industrielle, l'État ne peut rester l'arme au pied devant ce nouveau plan de casse de l'emploi.
À l'heure où Air France prévoit de supprimer 7 600 emplois, où Sanofi annonce la suppression d'un millier de postes en France, où un plan social menace 5 000 emplois chez Airbus et où Renault envisage 4 600 suppressions d'emplois, l'État doit prendre ses responsabilités.
Il est indispensable de maintenir, transformer et développer nos outils industriels afin de préparer l'avenir.