Permettez-moi d'abord de féliciter monsieur le Premier ministre et l'ensemble de son gouvernement pour leur nomination, et de leur souhaiter, au nom des députés du groupe Agir ensemble, bon courage dans leur mission.
Ma question concerne le service ferroviaire. Pendant la crise du covid-19, la SNCF a considérablement ralenti ses cadences, ce qui était parfaitement compréhensible lorsque nous étions confinés. Aujourd'hui, le service a repris, mais pas dans son intégralité : c'est encore un service adapté qui parfois est inférieur de 30 % au trafic normal sur certaines lignes.
Cela pose trois problèmes : le premier, aux Françaises et Français qui galèrent au quotidien pour se rendre à leur travail ; le deuxième, aux territoires qui ont besoin d'être desservis, y compris les lieux touristiques, pour donner corps à la relance économique ; le troisième, en matière d'équilibre entre les territoires, et donc d'attractivité et de compétitivité – je sais que c'est une question à laquelle vous êtes particulièrement sensible, monsieur le Premier ministre.
S'y ajoute un problème en matière de développement durable : si nous souhaitons supprimer les liaisons aériennes pour les courts trajets, encore faut-il que tous les territoires puissent être reliés par le chemin de fer aux grandes métropoles et aux aéroports internationaux. Je rêve que la SNCF redevienne le fleuron national qu'elle fut autrefois ; je rêve même qu'un jour, elle puisse rivaliser avec les performances et la ponctualité japonaises.