Monsieur le ministre, vous présentez un budget de l'enseignement scolaire qui doit permettre de poursuivre la mise en oeuvre de l'engagement prioritaire du Président de la République et du Gouvernement pour la jeunesse. Ce budget, supérieur à 50 milliards d'euros et en augmentation de 1,3 milliard d'euros par rapport à l'année 2017, traduit la transformation profonde du système éducatif que les Français attendent avec impatience.
Il répond à votre objectif de construire une école de la République fondée sur la confiance, la bienveillance et l'excellence en aidant les élèves de primaire à acquérir la maîtrise des savoirs fondamentaux – et en priorité l'apprentissage de la lecture – par la poursuite du dédoublement des classes de CP et CE1 en REP+, en accompagnant mieux les collégiens vers la réussite, en particulier avec le dispositif « Devoirs faits », mis en place depuis la rentrée de novembre, en améliorant la scolarisation des élèves handicapés par l'augmentation du nombre et la professionnalisation progressive des AVS et AESH et en mettant en oeuvre une série de mesures destinées à aider les élèves de terminale dans leur choix d'orientation après la suppression de l'injuste dispositif APB.
Ainsi, au lycée, dès décembre 2017, un second professeur principal sera nommé dans chaque classe de terminale afin de mieux accompagner l'orientation et de permettre un accès plus juste à l'enseignement supérieur.
Nous nous devons d'offrir à chaque élève l'orientation qui lui permettra de réussir sa formation et de s'engager avec confiance dans sa vie d'adulte. Aussi, pouvez-vous nous décrire, monsieur le ministre, les mesures qui permettront de dépasser les difficultés de communication entre le lycée et l'enseignement supérieur, ainsi que l'insuffisance d'information pour les lycéens et leurs familles ? Comment les profils, les motivations, les talents des élèves seront-ils pris en considération ? Comment l'évolution de la démographie sera-t-elle gérée ?