Nous sommes effectivement entrés dans une ère différente. J'ai néanmoins la conviction que le ministère chargé de l'industrie ne doit pas être le ministère des problèmes, mais celui des solutions. Notre stratégie s'articule autour de quatre axes. Premièrement, l'industrie doit être un pilier de notre puissance économique, d'où l'importance de la politique de relocalisation qui sera ni simple ni rapide, mais que nous avons d'ores et déjà engagée. Elle doit être pensée non pas seulement au niveau de la France, mais également au niveau de l'Europe. Vous connaissez les engagements qu'a pris la Commission européenne et le mouvement extraordinaire qu'a entrepris l'Allemagne, sous l'impulsion du Président de la République et du ministre de l'économie, des finances et de la relance, pour soutenir l'industrie européenne.
Le deuxième axe de notre stratégie vise à apporter des solutions de décarbonation des activités : au-delà de ses propres processus, l'industrie doit en effet trouver aussi des solutions pour décarboner la mobilité ainsi que la construction de logements et de bureaux. Nous devons accompagner tous ces leviers – vous connaissez notre investissement dans les projets liés à l'hydrogène, par exemple, que nous allons poursuivre – et aller plus loin, plus fort, plus vite, en lien avec la ministre de la transition écologique.