Monsieur le ministre, vous avez déclaré dans Le Parisien de ce jour que l'autorité devait être rétablie dans le système scolaire. Or l'autorité doit être juste et tenir sa parole pour être respectée. Comment pensez-vous rétablir une autorité alors que la promesse républicaine que doit porter l'école est en lambeaux ?
Vous avez décidé de laisser aux communes le libre choix des rythmes scolaires, plaçant les maires devant de très grandes difficultés. Certaines villes feront donc des semaines de quatre jours, d'autres de cinq jours d'affilée ou avec une journée de pause.