Nos discussions ont permis l'adoption d'un amendement précisant que la date d'entrée en vigueur de la loi pourrait être avancée si les solutions techniques le permettaient. Selon la Mutualité sociale agricole, la MSA, rien ne s'oppose à ce que ce dispositif soit appliqué dès le 1er janvier 2021. L'entendez-vous ? Des directives seront-elles données rapidement en ce sens ?
Ce n'est pas pour autant que le problème des conjoints d'agriculteurs est réglé, toutes ces femmes dites « sans profession » malgré des journées de travail de douze heures, qui vont continuer de percevoir des retraites de 300 à 500 euros par mois. Ce n'est plus tolérable ! L'adoption de la proposition de loi Chassaigne a remis en lumière le sort de ces femmes de l'ombre qui, en plus de tenir la maison, participaient aux travaux agricoles, élevaient les volailles, fabriquaient les fromages qu'elles vendaient au marché local.
Pendant combien de temps encore, monsieur le Premier ministre, celles qui ont tant travaillé vont-elles percevoir des retraites de misère ? Nous déposerons prochainement une proposition de loi pour y remédier.