Dans ce but, madame la députée, nous pouvons envisager différentes solutions. Je ne veux pas faire ici de propositions qui ne seraient pas encore arbitrées, mais il existe des idées dont je discuterai avec les experts. Peut-être pourrait-on, par exemple, créer une filière pédopsychiatrique distincte de celle de la psychiatrie pour adultes, ou encore faciliter aux mineurs l'accès direct, sur prescription, à un psychologue. Peut-être la France est-elle capable de le faire aujourd'hui, compte tenu de la situation.
Concernant précisément le CMP de Château-Gontier, je crois qu'une piste a été ouverte : le recrutement d'un médecin du centre hospitalier universitaire d'Angers, qui y assurerait une vacation hebdomadaire à partir de septembre. Ce serait doubler le dispositif existant. En outre, des postes sont partagés entre le Centre de santé mentale angevin, le CESAME, et le centre hospitalier de Laval… Je ne connais pas encore tous les établissements de France : vous voudrez bien m'en excuser. Merci, en tout cas, de votre sollicitation, de votre attention à cette grande cause pour notre pays.