Des milliers de jeunes se réunissent lors de fêtes improvisées au cours desquelles aucune mesure de protection sanitaire n'est respectée. Au contraire, les gérants des établissements de nuit sont des professionnels responsables, parfaitement à même d'organiser des fêtes dans le strict respect des gestes barrières. Continuer de leur interdire de reprendre leur activité revient à les traiter en coupables et condamne la plupart d'entre eux à disparaître du paysage économique en même temps que de notre patrimoine culturel, populaire et festif.
C'est pourquoi, monsieur le Premier ministre, je vous presse d'écouter leur appel au secours. Ils ne méritent pas l'ostracisme dont ils font l'objet de la part du Gouvernement. Aucune entreprise ne peut survivre à sept mois de fermeture. Il y a urgence : quelle solution allez-vous proposer à ces hommes, à ces femmes, dont la seule demande est de pouvoir retravailler ?