Je suis consciente que l'heure tourne, mais j'aimerais vous dire, monsieur le ministre, qu'il est toujours périlleux de fragiliser ce qui marche. Il se trouve que 65 % de l'enseignement agricole est privé. Il ne s'agit pas de valoriser le privé par rapport au public, mais c'est un fait que l'essentiel de l'enseignement agricole est privé, et que ça marche. Cela marche même très bien. C'est la raison pour laquelle nous vous invitons, monsieur le ministre, à bien réfléchir au risque de fragilisation que vous faites peser sur cet enseignement.
Les chefs d'établissement des établissements agricoles privés nous disent qu'ils rencontrent des difficultés, et cela porte préjudice à l'enseignement qui est administré par ces établissements, qui sont tout à fait remarquables. Dans le monde rural, l'enseignement agricole est un fait majeur. Nous aurions donc grand plaisir, monsieur le ministre, à revenir sur cette question avec vous dès que vous en serez d'accord.