L'amendement, déposé à l'initiative de ma collègue Valérie Bazin-Malgras, vise à faciliter l'insertion dans l'emploi des jeunes en ouvrant la possibilité de les recruter par le biais d'un contrat exceptionnel d'insertion entre le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2022, ces deux dates définissant une période de deux ans au cours de laquelle la crise économique risque d'avoir un effet important sur le dynamisme du marché du travail, notamment sur l'emploi des jeunes.
Ce contrat d'insertion concernera les jeunes diplômés, et facilitera leur embauche en offrant aux recruteurs des avantages fiscaux d'une durée d'un an, à partir de sa date de conclusion. Les employeurs seront notamment exemptés de cotisations sociales, dans la limite d'un plafond fixé par décret, de la taxe sur les salaires et de la taxe d'apprentissage attachées à ce contrat.