L'enjeu ne tient pas seulement à la concurrence déloyale et à la destruction d'emplois. Il y a, au niveau de la production agricole et de l'ensemble des PME, une concurrence déloyale qui écrase les prix et les producteurs, dans une disproportion totale qui conforte l'oligarchie des principaux donneurs d'ordre dans les achats. Cette concurrence encourage la concentration de la demande, qui est la cause d'un écrasement des prix qui va à l'encontre d'une digne rémunération des producteurs.
Il y a aussi une question de bilan carbone : les mêmes arguments nous ont été donnés par la ministre de l'écologie pour éviter que les livraisons des derniers kilomètres ne se croisent dans les métropoles.
Il faut reprendre le sujet globalement, mais il faut agir de manière pragmatique. La reprise ne peut être qu'une relance qui marque un véritable virage pour l'écologie et pour l'emploi.