Monsieur le rapporteur général, vous parlez d'un équilibre « verrouillé », mais c'est vous qui vous êtes enfermé dans cette logique. Vous définissez par ailleurs des secteurs prioritaires, mais la priorité ne serait-elle pas plutôt de soutenir toutes les entreprises qui ont connu une diminution de chiffre d'affaires, comme le suggérait à juste titre le président Éric Woerth ? C'est à l'ensemble de l'économie que vous donneriez ainsi la priorité.
Quant à la complexité, les éditeurs de logiciels de paie et les personnes qui gèrent les ressources humaines y sont habitués. Ils ont déjà dû s'adapter aux évolutions récentes et seraient donc tout à fait capables de le faire à nouveau si vous acceptiez nos propositions.
Votre approche est incomplète et va susciter de l'insatisfaction et entraîner des problèmes économiques dans les territoires. Si nous voulons lancer un mouvement de relance et soutenir toute l'économie, la perte de chiffre d'affaires semble le critère le plus pertinent.