Cet amendement, à la défense duquel j'associe mon collègue Jacques Cattin, tend à étendre le dispositif d'exonération de cotisations à la viticulture. Ce secteur, dont nous avons déjà parlé, fait l'objet de plusieurs amendements que nous examinerons tout à l'heure.
Du fait de la fermeture des cafés, hôtels et restaurants pendant une période très longue, le marché viticole s'est effondré. Or la reprise est incertaine et la filière affronte, depuis plusieurs mois, une augmentation de 25 % des droits de douane aux États-Unis. Le secteur de la viticulture est donc structurellement très fragile et doit être accompagné par un dispositif adapté.
Tel est le sens de l'amendement, qui vise à soutenir la trésorerie des entreprises viticoles et à leur permettre d'affronter l'avenir en les rendant éligibles aux exonérations prévues à l'article 18.
Je crois savoir que les acteurs de la filière ont soumis au Gouvernement des propositions concernant des mesures d'accompagnement. J'espère qu'ils seront entendus.