Je suis désolé de vous le dire, mais c'est absurde !
Pour répondre à Mme Mauborgne, ma définition de la notion de secteur prioritaire et de secteur dépendant se fonde, comme je l'ai dit à de multiples reprises, précisément sur la notion d'empêchement de travailler et d'avoir une activité. Cet empêchement peut être dû à deux motifs : soit à une fermeture administrative prise par décret – on n'a pas le droit d'ouvrir et on tire le rideau – , soit à l'arrêt d'un secteur d'activité, qui ne peut donc plus acheter de produits ; on se trouve de ce fait empêché de vendre. Dans ce deuxième cas de figure, l'entreprise fait partie d'un secteur dit dépendant.
Les journalistes ont eu des difficultés à travailler, je ne le nie pas. Ils ont connu des difficultés pour se déplacer, ils n'ont pas pu se rendre à leur bureau, ils ont télétravaillé, etc. Tout cela est vrai et il convient d'aider le secteur de la presse. C'est ce que nous avons fait au travers d'un crédit d'impôt pour les personnes contractant un premier abonnement et en adoptant un amendement qui alloue 70 millions d'euros de crédits à ce secteur.