Madame la ministre, j'entends bien l'observation. Ce n'est certes pas un besoin budgétaire, mais il n'empêche qu'il s'agit d'un vrai sujet parce que ces gens pauvres sont en droit de bénéficier de cette allocation, qui leur serait très utile. Ces gens sont parfois obligés de revenir séjourner dans notre pays pour toucher leur retraite, etc. Vous connaissez le mécanisme : s'ils retournent définitivement dans leur pays d'origine, ils doivent conserver une relation avec notre nation. Se pose donc la question de l'accès aux droits pour ces personnes : soit vous travaillez avec vos homologues de l'autre côté de la Méditerranée pour leur permettre de faire valoir sur place leurs droits en tant que travailleurs ayant participé chez nous à la création de richesses ; soit vous les informez, quand ils viennent sur notre territoire, par une communication adaptée, qu'ils peuvent recevoir cette aide. C'est parce qu'ils l'ont mérité que ce droit existe. Ce serait bien d'accomplir ce travail, madame la ministre.