Beaucoup de demandes de rapport sont en effet formulées depuis le début de la législature, mais de tels documents ne servent pas seulement à évacuer des sujets qui n'appellent pas de réponse immédiate ; ils servent aussi parfois à mettre sur le tapis des sujets qui nécessitent des réponses urgentes. Nous ne sommes pas tous égaux, force est de le constater, face à des situations de maladie ou de détresse dans le cadre familial. Et très nombreux sont sans doute les collègues, dans cet hémicycle, qui ont déjà été confrontés à des problèmes de maladie de parents ou de grands-parents qu'ils ont dû accompagner.
Les suggestions contenues dans ces amendements ne coûtent pas forcément d'argent, à l'instar de celle, très bien exposée par M. Breton, consistant à débloquer de l'épargne salariale pour faciliter le placement dans un établissement. Ces propositions méritent que l'on y réponde assez rapidement ou que l'on s'y penche sérieusement. D'autres études peuvent exister, je le conçois bien, mais il serait bienvenu, dans le cadre de notre discussion, de demander au Gouvernement de nous remettre des rapports rapidement, comme nous le faisons à travers l'amendement no 861 .
La mission s'intitule : « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Ici, il est question de solidarité intergénérationnelle et d'égalité des chances entre des personnes qui, dans la vie, ne subissent pas de la même façon les contraintes liées à l'aide familiale. Il serait donc particulièrement bienvenu, je le répète, que nous avancions sur ces questions à travers l'amendement no 861 , que je soutiens de toutes mes forces.