Plus graves encore sont les mots qui n'ont pas été prononcés par le chef de l'État. À un moment où la nation n'a jamais été autant défiée, pas un mot sur l'autorité de l'État, pas un mot sur le lien brisé entre la police et la nation, pas un mot non plus sur les violences qui ont bouleversé la société française ces derniers jours, que ce soit sur les émeutes de Dijon ou sur la mort de Mélanie Lemée, gendarme décédée lors d'un contrôle routier, ou encore sur l'agression mortelle de Philippe Monguillot, chauffeur de bus de Bayonne tué parce qu'il voulait tout simplement faire respecter la loi républicaine.