Si vous meniez réellement une politique de droite, vous défendriez la méritocratie, l'égalité des chances et une école qui sache revenir aux savoirs fondamentaux, afin de donner à chaque élève, quels que soient son milieu et ses origines, les armes pour affronter l'avenir. En effet, pour lutter contre les fractures sociales, l'enseignement est absolument fondamental.
Toujours s'agissant du deuxième pilier, celui des solidarités, comment, enfin, ne pas évoquer la réforme des retraites, qui vous collera à la peau comme le sparadrap du capitaine Haddock ? Cette réforme, c'est un flou vaporeux, qui traduit un manque de courage et de clarté. En fait, votre majorité ne veut pas de la réforme du système de retraite, puisqu'elle n'a jamais voulu aborder la question centrale de son financement ! Non seulement la réforme est mal emmanchée, mais en plus elle va mal finir, car vous ne dites pas la vérité aux Français. La vérité, c'est que, si nous voulons sauver notre système de retraite par répartition, nous n'avons pas d'autre choix que de le réformer : le statu quo, c'est la faillite garantie dans dix ou quinze ans, pour tout le monde – les jeunes, les actifs et les retraités ! Comme sur bien d'autres sujets, la droite républicaine a formulé des propositions fortes, justes et audacieuses pour soutenir une véritable réforme des retraites, qui soit financièrement équilibrée et socialement juste !