Le saupoudrage d'argent public sans contrepartie sociale, écologique ou en matière d'emploi va-t-il cesser ? Sept milliards ici, quinze milliards là… Tout cet argent est inutile si l'on compte sur la magie du marché pour qu'il soit investi au bon endroit. L'État doit assumer la planification, non la manier comme un gadget pour faire taire les insoumis et les communistes, qui en sont d'ardents partisans. Il doit la considérer comme un moyen qui, résolument, donne au pays et aux citoyens la propriété collective du temps long, là où le marché ne peut gérer que le temps court. Il faut planifier pour que nous redevenions les meilleurs.
L'État doit organiser l'ancrage de cette nouvelle planification, qui ne doit pas ressembler à celle d'avant, …