La crise sanitaire exceptionnelle que nous traversons aura dans les prochains mois de fortes répercussions économiques et sociales. La première urgence, soulignée par le Président de la République lors de son interview du 14 juillet et par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale hier, concerne l'avenir de nos jeunes. Un plan pour la jeunesse sera discuté avec les partenaires sociaux dès ce vendredi car rien ne se fera sans dialogue social.
Il y a une véritable urgence sociale : 700 000 jeunes arrivent dès septembre 2020 sur le marché du travail. Il faut aller chercher les jeunes les plus éloignés de l'emploi. Beaucoup a été fait depuis juin 2017 par le Gouvernement, soutenu par la majorité présidentielle – par exemple, le développement de l'apprentissage – mais la crise exceptionnelle que nous connaissons nous oblige à accélérer et à créer des mécanismes nouveaux, en particulier pour les jeunes qui n'ont pu trouver une entreprise pour les accueillir en apprentissage ou en alternance.
Le service civique est un très bel outil d'engagement citoyen, destiné aux jeunes désireux de s'impliquer dans la vie de la cité. Il fonctionne : 140 000 jeunes sont aujourd'hui sous contrat. Il faut le développer pour toucher les jeunes éloignés de l'emploi.
Il faut tout faire pour que les jeunes puissent avoir accès au marché du travail. Cela passe par une amplification de la réduction des coûts du travail pour les jeunes de moins de 25 ans, menée depuis juin 2017.
Mais les situations des jeunes sont hétérogènes et doivent être appréhendées dans toute leur complexité. Il faut permettre aux jeunes privés de perspectives d'embauche à court terme de poursuivre leurs études, avec un accompagnement social.
Pouvez-vous, madame la ministre du travail, nous présenter les principaux axes de la politique gouvernementale ?
Le 23/07/2020 à 08:55, Laïc1 a dit :
Et l'emploi des seniors ?
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