Monsieur le Premier ministre, vous avez indiqué hier, dans votre déclaration de politique générale, ne pas vouloir augmenter les impôts. Bien. Il est vrai que la France est déjà championne d'Europe des prélèvements obligatoires : nul n'est donc besoin d'en rajouter. En même temps, le chef de l'État, dans son entretien télévisé du 14 juillet, a évoqué comme une possibilité l'idée de décaler « un peu, pour les plus fortunés », la suppression de la taxe d'habitation.