Que la dette soit immobilière ou issue d'investissements ne me semble pas être une distinction pertinente au niveau d'un établissement. Comme vous l'avez dit, cette dette résulte de choix politiques passés, des plans pour l'hôpital de 2007 et de 2012 défendus par deux majorités différentes. L'hôpital est dans une situation plus que difficile, que je connais pour y avoir exercé jusqu'à mon élection. Justement, il faut saluer le travail mené ces dernières semaines par le Gouvernement, avec pas moins de 8 milliards d'euros supplémentaires chaque année pour revaloriser les carrières des soignants, que nous voterons dans le cadre du prochain PLFSS, 6 milliards d'euros d'investissements pour l'hôpital, qui seront votés très rapidement, et ces 13 milliards d'euros de reprise de dette par la CADES, qui permettront d'accroître les investissements pour les soins du quotidien et de mener les actions de transformation du plan « ma santé 2022 » que nous avons défendu.