L'autre aveuglement consiste à nous reprocher de ne pas avoir tenu les comptes, alors que, depuis le début du quinquennat, nous avons maintenu le déficit sous la barre de 3 % du PIB et stabilisé la dette, avant d'être frappés, comme tous les pays, par la crise du covid-19. Nous poursuivrons cette trajectoire de maîtrise de l'endettement et de responsabilité pour l'avenir.
Deux points, soulignés par les membres de la majorité et ses partenaires, ont été passés sous silence par les oppositions, preuve qu'ils représentent des éléments positifs du bilan de l'année 2019.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont insisté, c'est le premier point, sur la sincérité budgétaire : absence de décret d'avance, respect des autorisations parlementaires et ajustement des prévisions budgétaires au plus près des évolutions, afin que les parlementaires connaissent exactement, au moment de leur vote, le montant des crédits et l'usage qui en sera fait.
Le deuxième point est la confiance, que la majorité témoigne au Gouvernement avec l'adoption du projet de loi de règlement et le travail de préparation des prochaines étapes. Nous avons confiance en toutes celles et tous ceux qui mettent en oeuvre les politiques publiques : collègues du Gouvernement, gestionnaires des programmes et responsables des services de l'État. Lorsque nous baissons le taux de mise en réserve et que nous élaborons un décret d'avance, nous faisons en sorte que les responsables du déploiement des politiques sur le terrain connaissent, dès le début de l'année, les moyens dont ils disposent, et puissent les engager de la manière la plus sereine, autonome et libre possible. C'est à cette discipline que nous continuerons de nous astreindre.
Sincérité budgétaire, responsabilité et confiance : ce furent les trois piliers de 2019, ce sont ceux de 2020 et ce seront ceux de 2021.