Il s'agissait initialement d'une demande de notre collègue Agnès Firmin Le Bodo. Le Gouvernement avait exprimé devant l'Assemblée son intention de garantir une telle exonération, qui figure désormais dans le texte.
Enfin, la réussite du dispositif dépendra naturellement de la mobilisation du Gouvernement, mais également de celle de l'ANCV et des entreprises, qui devront beaucoup communiquer auprès des salariés. Le Parlement restera bien sûr vigilant et aura aussi son rôle à jouer. C'est pourquoi la CMP a ajouté un alinéa aux termes duquel le Gouvernement devra remettre un rapport au Parlement d'ici au 31 mars prochain. Les parlementaires pourront ainsi s'assurer de la bonne application du dispositif et de retracer la distribution des chèques-vacances.
Le texte proposé est le fruit des apports des deux assemblées qui, malgré leurs divergences, ont réussi à se mettre d'accord pour permettre au plus grand nombre de participer à l'élan de solidarité national envers nos soignants.
Je rappelle, une fois de plus, que ce texte n'a pas vocation à se substituer aux mécanismes de solidarité par l'impôt ou à répondre aux attentes de revalorisation salariale des personnels soignants. Une partie de ces attentes ont trouvé une réponse forte dans le Ségur de la santé, qui a abouti à une revalorisation historique des salaires des personnels soignants.
En conclusion, j'aimerais remercier le Gouvernement et, plus particulièrement, Muriel Pénicaud, qui a apporté, dès le départ, son soutien à cette initiative parlementaire.
Le 30/07/2020 à 01:57, conservateur6 a dit :
Il faut remercier Maxime Minot.
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