Monsieur le ministre, en quoi l'accord sur un emprunt de 750 milliards d'euros et sur un budget de 1074 milliards sur sept ans permet-il aux États membres de faire vivre la solidarité contre l'adversité et à l'Europe de s'ouvrir à une nouvelle dimension qui assurera sa souveraineté face aux autres puissances, qui se seraient délectées de la voir échouer ? Pouvez-vous rappeler à l'Assemblée en quoi l'accord est historique pour les Français, qu'ils soient de Carnoules ou de Redon, d'Illkirch ou de Pau ?