Il y a toutefois deux conditions à cela. La première est que le taux d'inflation n'augmente pas ou, en tout cas, ne dépasse pas 2 % : ce sera certainement encore le cas durant quelques années, puisque cet objectif fait partie du mandat de la BCE. La seconde est de prendre garde au pourcentage maximal de dette souveraine que peut supporter le système des banques centrales. Pendant la pandémie, on s'est autorisé jusqu'à 50 %, contre un peu plus de 30 % en temps normal.