Il faut donc faire pour notre pays tout l'inverse des choix qui sont les vôtres. Cela passe aussi par le fait de donner beaucoup plus de pouvoir aux salariés, dans le public comme dans le privé. Voyez comment ces hommes et ces femmes ont été courageux, valeureux pendant la crise, osant affronter le virus et se mettant en danger pour se mettre au service de tous ! Infirmières, éboueurs, travailleurs et travailleuses de la propreté, transporteurs, agriculteurs, enseignants, policiers et gendarmes, fonctionnaires : eux ont montré durant la crise leur sens des responsabilités et du devoir pour le pays. C'est donc à eux qu'il faut faire confiance pour redresser le pays, et pas aux fonds de pensions et autres fonds financiers qui ne se battront ni pour réindustrialiser la France ni pour sauver le climat.
C'est pourquoi nous vous exhortons à enfin vous attaquer au coût du capital et à la finance. Arrêtez d'alléger les impôts du capital pour les reporter sur les Français ! C'est ce que vous voulez faire en supprimant les impôts de production payés par les entreprises et versés aux collectivités, soit près de 8 milliards d'euros…