En l'absence d'acheteur, le projet n'aura peut-être pas lieu.
Arrêtons de lasser les Français avec de prétendues consultations et de prétendus débats sans filtre, alors sachant que dès qu'une décision pourrait modifier un tant soit peu la répartition capital-travail ou demander un effort écologique, le Président de la République l'écarte ! À chaque fois, cela dégrade un peu plus la relation entre nos concitoyens et les institutions.
Il faut en revenir à des principes fondamentaux : le peuple détient la souveraineté et doit être consulté ! c'est lui qui doit être convoqué ! c'est à lui de décider du sort CESE, et non au Président de la République ! Le Président n'a pas été élu pour cela, et ce n'est pas à lui de sortir sa décision de son chapeau, comme le magicien en sort un lapin. C'est le peuple qui doit en décider, car cette institution le concerne. Si nous ne le faisons pas, nous irons dans le mur, une fois de plus.
Quelques idées pour conclure : il faut créer les conditions de référendums d'initiative citoyenne, offrir de nouveaux droits à nos concitoyens – pourquoi pas, celui de révoquer les élus en cours de mandat – , voire instituer le vote obligatoire, avec prise en compte des bulletins blancs, ou abaisser le droit de vote à 16 ans.