Merci, monsieur Pancher.
Les Français de l'étranger sont souvent l'objet d'attentions avant les élections ; dans ces moments-là, on leur reconnaît mille vertus – les mille vertus de l'expatriation. Il faut en effet savoir que, sur les 3,5 millions de nos concitoyens résidant à l'étranger, presque 2 millions sont inscrits sur les listes électorales consulaires. J'appelle chacune et chacun à avoir de la considération, en dehors des périodes électorales, pour nos compatriotes résidents à l'étranger. Ils deviendraient un avantage compétitif hors du commun pour notre économie si la France savait les utiliser, si elle savait s'appuyer sur ces femmes et ces hommes pour se développer. C'est pourquoi il nous faut imaginer avec sincérité une participation importante de leur part dans le nouveau CESE, dans toutes ses composantes : économique, culturelle, associative et sociale.
Le groupe Agir ensemble s'inscrira, sans réserve et tout au long de son examen, dans une logique d'acceptation de ce texte. Victor Hugo disait : « La démocratie, c'est la grande patrie. » Considérons, au sein de nos institutions, l'ensemble de nos concitoyens, en France et à l'étranger.