Le projet de loi relatif à la bioéthique arrive dans l'hémicycle en deuxième lecture, c'est-à-dire sans recours à la procédure accélérée, car les thèmes débattus sont complexes et nécessitent du temps.
Nous avons tous en mémoire les échanges de grande qualité entamés il y a quelques mois – les interrogations sincères et les doutes qui ont traversé l'hémicycle, autant que les convictions en train de s'y forger. C'était il y a près d'un an. Chacun sur ces bancs reconnaîtra que le débat en première lecture a été un débat serein, riche et respectueux des positions de chacun, loin des caricatures et des invectives que connaissent parfois le déroulement de nos travaux ou les débats de société.