Comme nos collègues avant moi, je tiens à saluer les avancées que nous nous apprêtons, je l'espère, à confirmer en seconde lecture : l'accès à une technique médicale comme la PMA pour toutes les femmes quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur statut matrimonial ; l'ouverture de l'accès aux origines dans le cadre de la PMA, sujet qui a causé tant de douleur depuis trop longtemps, douleur qui a enfin une chance d'être apaisée par nos choix ; les avancées dans la prise en charge des enfants intersexe ; mais aussi la possibilité de conservation des gamètes pour les hommes et les femmes ; enfin le développement de l'encadrement des recherches sur l'embryon et les cellules souches.
Pour les articles qui me concernent, à savoir les articles 29 A à 34, la commission spéciale est revenue sur plusieurs des modifications proposées par le Sénat. Je mentionnerai d'emblée, et par courtoisie, la mesure qui semble faire consensus à l'Assemblée et au Sénat, à savoir le rétrécissement des périodes de révision de la loi à cinq ans pour mieux nous adapter au rythme de la science.