« Le passe-temps de l'homme n'est qu'une entreprise perpétuelle et universelle de démolition. » Châtiment ou simple constat, ces quelques mots interpellent au moment où certains d'entre nous voudraient faire croire que la PMA pour toutes serait le marqueur du « monde d'après », un monde où l'homme, mû par ses seules ambitions, serait tout-puissant, où les lois naturelles que l'on pensait éternelles seraient ringardisées et rejetées, un monde où la privation d'un père, organisée dans les murs de cet hémicycle, serait vue comme un progrès, un monde où aucun groupe parlementaire n'a déposé de motion de rejet pour s'opposer à une telle monstruosité. Comme si cet effondrement de l'idée même que l'on se faisait d'une famille – propice à l'épanouissement d'un enfant – était devenu une fatalité, pour ne pas dire un non-sujet.