Je l'ai dit en première lecture : il faut faire attention au mot que l'on utilise, car ils peuvent faire mal. Madame Ménard, un couple hétérosexuel peut élever un enfant sans papa qui, à vingt-cinq ans, sera parfaitement épanoui ; je peux vous en présenter personnellement. Faisons attention, toute cette semaine, au vocabulaire que nous utilisons pour ne pas vexer ceux qui suivent nos débats – sachez que, malgré ce qui se dit parfois, ils sont très suivis.
Je ne fais pas souvent ce genre de précisions et ne compte pas en abuser, mais les gens qui suivent nos débats ne connaissant pas bien le fonctionnement de l'Assemblée nationale, je tiens à souligner que contrairement aux ministres, qui n'étaient pas forcément en fonction au moment de la première lecture, les rapporteurs – et surtout les rapporteures – sont restés les mêmes. Que l'on soit d'accord ou non avec le texte, il faut reconnaître que depuis la première lecture, ils l'ont beaucoup travaillé. Il faudrait donc éviter de faire croire aux personnes qui suivent nos débats que les rapporteurs ont été nommés parce que compagnons ou compagnes d'on ne sait qui !